Source : Wake up Kraainem
La secrétaire d'Etat sortante à la Mobilité, Catherine Fonck, a envoyé lundi au Premier ministre, aux vice-premiers ministres et aux co-formateurs, un "rapport final" de 12 pages d'"analyse juridique" et "technique" ainsi que de "propositions" en réponse à la décision du tribunal de première instance de Bruxelles visant à supprimer les routes aériennes survolant intensivement la capitale, au-dessus du canal et dans l'est de la Région bruxelloise. Le journal Le Soir indiquait lundi que le président du SPF Mobilité, Laurent Ledoux, avait écrit au gouvernement pour dénoncer l'immobilisme de la secrétaire d'Etat et pour appeler à la réintroduction des routes aériennes antérieures au plan Wathelet de février, à savoir un virage à gauche plus serré survolant les communes de Woluwe-St-Lambert et Woluwe-St-Pierre préférable selon lui au survol du ring et de la "route Ikea" jugé non sécurisé.
Alors qu'elle avait plaidé en faveur de cette dernière hypothèse au lendemain de la décision de justice, Mme Fonck (cdH) a une nouvelle fois tenu lundi à dénoncer dans un communiquer "les accusations d'immobilisme" lancées contre elles. Mme Fonck a rappelé le "travail intensif" entreprise depuis le 31 juillet entre son cabinet, les experts de Belgocontrol et de la Direction générale des Transports aériens.
La secrétaire d'Etat a en outre répété que la suggestion émise par M. Ledoux - le virage gauche en direction de la "balise Huldenberg" - était impossible à réaliser dans le délai de trois mois imposé par la Justice, comme l'attestent les experts de Belgocontrol.
"Catherine Fonck se refuse donc à brader la sécurité comme voudrait le faire Monsieur Ledoux. Au contraire, il faut travailler sur la base de données objectives", a-t-elle conclu dans le communiqué.
La balle est à présent dans le camp du gouvernement.